
Spécialisé dans l’installation photovoltaïque, le groupe Le Triangle compte recruter, durant les cinq années à venir, 60 à 70 personnes par an.
Où s’arrêtera le groupe Le Triangle ? Spécialisé dans la fabrication et le montage de structures photovoltaïques, cette société, qui employait 150 personnes il y a cinq ans, en emploie aujourd’hui 450. Sa croissance est de 30 à 35 % par an. Pour l’entreprise, qui vient de poser des ombrières photovoltaïques sur le circuit automobile de Nevers-Magnicourt, les perspectives de développement sont là. Notamment côté bâtiments agricoles, secteur qui rapporte 50 % des 130 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel du groupe.
Extension de 45.000 m² Le site de Morée, qui compte déjà 48.000 m² d’ateliers et bâtiments au lieu-dit « Villeprovert », réalise ainsi actuellement le terrassement d’une extension gigantesque. Le projet est de construire 45.000 m² supplémentaires en quelques années. Un premier bâtiment de 10.000 m² doit sortir de terre au premier semestre 2022. Le recrutement va suivre, avec 60 à 70 embauches par an pendant cinq ans. Le tout, dans des secteurs différents. «On emploie 70 métiers sur site, expliquent lesdeux fils du fondateur de l’entreprise, Gilles Deshayes, les co-directeurs généraux, Rémi et Vincent Deshayes (32 et 29 ans).Cela va des plieurs aux maçons, en passant par les soudeurs, les électriciens mais aussi les administratifs, les commerciaux… On emploie aussi cinq juristes, car en terme de solaire, les tarifs changent très souvent. » Ce recrutement futur est source de craintes. « Avec ce bâtiment qui va sortir de terre en 2022, on aura besoin d’une quinzaine de soudeurs. Or, en passant par les canaux classiques, on n’en trouve que deux par an,explique Vincent Deshayes, qui n’exclut pas, si les circonstances l’exigent, de recourir à la main-d’œuvre étrangère. Pourtant, un soudeur peut vite arriver à une paye de 13 € de l’heure et des évolutions sont possibles. »
Autres métiers en tension, les électriciens, les maçons et les monteurs. « En termes de monteurs, on a beaucoup de turn over. On envoie des équipes un peu partout. Nous avons toujours au moins dix constructions en même temps. »
Faute de trouver du personnel diplômé, le groupe est prêt à miser sur la formation. Tous les profils peuvent donc frapper à la porte. « La motivation compte pour 70 % », souligne Rémi Deshayes. Quoiqu’il arrive, Le Triangle est devenu l’un des plus gros employeurs privés du Vendômois, et pourrait même devenir le plus important…
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